Anthropomorphisme

Les Pitongrammes sont une représentation poétique de l’être humain.

J’avais envie de parler de la nature humaine sans utiliser le figuratif et l’anthropomorphisme s’est imposé dans ma démarche artistique. La genèse des Pitongrammes débute avec deux petits éléments de quincaillerie : le piton et le crochet, proches de nos caractéristiques physiques. Ils ont une tête, un corps avec une colonne vertébrale, ils sont sexués et leurs différentes tailles symbolisent l’évolution des âges et le jeu des dominances.

Avec différentes techniques artistiques, j’ai créé les Pitongrammes pour représenter ce qui caractérise l’être humain : la vie (Vivo), le savoir (Pissenlits), le langage (Binaire). Avec ces trois éléments, je pouvais créer des sociétés labyrinthiques (360°) et les détruire (Chaos).

A ce stade, le cycle était terminé.
Pourtant, après avoir tout fait pour éviter le figuratif, celui-ci s’est imposé pour une dernière série : Arabesque.

Vivo

La course à la vie pour le renouvellement et la pérennité de l’espèce.

Guidolin Pitongrammes Vivo peinture
Vivo : Vainqueur - La grande boucle

Pissenlits

La fleur, symbole du savoir.

Binaire

Le système binaire, un langage parmi d’autres.

360°

Une société labyrinthique.

Chaos

Le chaos succède à l’ordre et précède le renouveau.

pitongrammes humains (Arabesques)

Pour conclure les Pitongrammes, j’ai rompu le parti pris de l’anthropomorphisme par son opposé, le figuratif. J’ai repris la technique photographique des prises de vues en plan (en plongée), où des modèles nus ont posé pour obtenir ces arabesques de corps.

Le charnel s’oppose à la froideur des pitons et crochets en acier.

Alphabet arabesque : un rappel de l’alphabet binaire, version figurative